Mes paroles s’envolent ; mes pensées restent en bas. — Les paroles sans les pensées ne vont jamais au ciel.
Seules les pensées qui vous viennent en marchant ont de la valeur.
Trois éléments entrent dans la composition totale de ton être : le corps, le souffle de vie qui t'anime, et l'intelligence. De ces trois éléments, deux te regardent bien, en ce sens que c'est à toi d'en prendre soin ; mais en vérité, il n'y a que le troisième qui soit réellement tien. Si tu sais écarter loin de toi, je veux dire de ta pensée, tout ce que font les autres hommes, tout ce qu'ils disent ; si même tu en écartes tout ce que personnellement tu as pu faire jadis, ou tout ce que jadis tu as pu dire, tout ce qui te trouble dans l'avenir, tout ce qui ne concerne que le corps qui t'enveloppe et le principe de vie que tu as reçu à ta naissance, sans que tu y sois pour lien, tout ce que roule à l'extérieur le tourbillon dont les flots t'environnent, de telle manière que la force intelligente, dégagée de l'empire du destin, pure et libre, vive de son propre fonds, pratiquant la justice, acceptant tout ce qui lui arrive, et ne disant jamais que la vérité ; si, dis-je, tu isoles de ton esprit ainsi disposé toutes les relations du corps, dont il subit le contact, du temps qui doit suivre, du temps qui a précédé, tu deviendras comme le dit Empédocle : « Un Sphœrus arrondi, goûtant son fier repos. » Et enfin, si tu t'appliques à ne vivre que là où tu vis, c'est-à-dire dans le présent, à ces conditions, tu pourras jusqu'à la mort passer ce qui te reste d'existence sans trouble, avec dignité, et en un constant accord avec le génie qui te gouverne.
L’Âme et le Corps sont une seule et même chose qui est conçue tantôt sous l’attribut de la Pensée, tantôt sous celui de l’Étendue.
Même si elles semblent immatérielles, les pensées ont besoin d’un point d’appui, sinon elles se mettent à tourner, à tourbillonner sans but sur elles-mêmes ; elles non plus ne supportent pas le néant.
Ce que le passé est au temps, le sens l'est au langage, et l'idée l'est à la pensée.
Rien ne fait vieillir plus vite que d'avoir toujours présente la pensée que l'on vieillit.
Dans la jeunesse, c'est la contemplation; dans l'âge mûr, la réflexion qui domine; l'une est le temps de la poésie, l'autre plutôt celui de la philosophie.
Unissons-nous dans une pensée commune, et répétez avec moi ce cri : Vive la liberté universelle ! Vive la République universelle !
La philosophie est une pensée libre, qui ne s'arrête pas.
Ce n'est pas la certitude que nous aimons dans la philosophie, ni d'ailleurs le doute, mais la pensée elle-même.
Toute pensée est une fleur Unique en son espèce.
Une pensée mutilante conduit nécessairement à des actions mutilantes.
Les livres les plus utiles sont ceux dont les lecteurs font eux-mêmes la moitié ; ils étendent les pensées dont on leur présente le germe ; ils corrigent ce qui leur semble défectueux, et fortifient par leurs réflexions ce qui leur paraît faible.
En observant strictement ses propres pensées et sensations, en les exprimant de la manière la plus fortement individuelle, par des mots choisis avec soin, que l'on note aussitôt sur le papier, on peut obtenir promptement une provision de remarques, dont l'utilité est très variée. Nous apprenons à nous connaître nous-mêmes, nous donnons solidité et cohésion à notre système de pensées... On acquiert un trésor qui peut être utilisé dans des élaborations ultérieures.
On ne se lasse point de ce qui est bien écrit, le style c’est la vie ! c’est le sang même de la pensée !
Maintenant habitue-toi à la pensée que la mort n'est rien pour nous.
Spinoza dit qu'il ne se peut pas que l'homme n'ait pas de passions, mais que le sage forme en son âme une telle étendue de pensées heureuses que ses passions sont toutes petites à côté.
Toute pensée digne de ce nom suppose l'humilité.
C'est la nature de notre pensée d'acquiescer au vrai et de ne pas agréer le faux, et en face de l'incertain, de suspendre le jugement.
Que chacun examine ses pensées, il les retrouvera toutes occupées au passé et à l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent.
L’amour de la vérité est toujours accompagné d’humilité. Le génie réel n’est pas autre chose que la vertu surnaturelle d’humilité dans le domaine de la pensée.
La pensée est la plus haute vertu; et la sagesse consiste à dire des choses vraies et à agir selon la nature, en écoutant sa voix.
Le monde n’est que métamorphose ; la vie n’est que ce qu’on en pense.
Tout ce qui existe existe pour la pensée, c'est-à-dire, l'univers entier n'est objet qu'à l'égard d'un sujet, perception que par rapport à un esprit percevant, en un mot, il est pure représentation.
La principale règle que j'ai toujours observée en mes études, et celle que je crois m'avoir le plus servi pour acquérir quelque connaissance, a été que je n'ai jamais employé que fort peu d'heures par jour aux pensées qui occupent l'imagination, et fort peu d'heures par an à celles qui occupent l'entendement seul, et que j'ai donné tout le reste de mon temps au relâche des sens et au repos de l'esprit.
Le rêve est une série d'images en apparence contradictoires et absurdes ; mais il renferme un matériel de pensées qui, une fois traduit, se présentent avec un sens clair.
Le symbole est aux sentiments ce que l'allégorie est aux pensées.
A la base de notre civilisation, il y a la liberté de chacun dans sa pensée, ses croyances, ses opinions, son travail, ses loisirs.
Il faut que la pensée voyage et contemple, si l'on veut que le corps soit bien.