Exister consiste à changer, changer à se mûrir, se mûrir à se créer indéfiniment soi-même.
Il y a des moments dans l'existence où le temps et l'étendue sont plus profonds, et le sentiment de l'existence intensément augmente.
Mon bonheur devrait, à lui seul, justifier l'existence entière !
De l'existence d'une chose on conclut à sa possibilité ; de la possibilité d'une chose, on ne peut conclure à son existence.
L'existence précède l'essence.
L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer Que cette horloge existe et n'ait pas d'horloger.
L’une des règles de base de l’univers est que rien n’est parfait. La perfection n’existe tout simplement pas. Sans imperfection, ni toi ni moi n’existerions.
Dans la nuit claire du Néant de l'angoisse se montre enfin la manifestation originelle de l'existant comme tel : à savoir qu'il y ait de l'existant – et non pas Rien.
Il ne peut y avoir un système de l'existence.
On n’existe pas sans faire.
Le présent seul est vrai et effectif ; il est le temps réellement rempli, et c’est sur lui que repose exclusivement notre existence.
Exister c’est oser se jeter dans le monde.
Toutes les grandes lectures sont une date de l'existence !
Tout possible exige d'exister.
Il n'y a d'autre justification de l'existence présente que son expansion vers un avenir indéfiniment ouvert.
Nous parlons en cette occasion non pas en tant que membres de tel ou tel pays, continent, ou croyance, mais en tant qu'êtres humains, membres de l'espèce « Homme » dont l'existence future peut être mise en doute.
Non content d’être imbriqué dans la société, le moi lui doit son être-là au sens le plus littéral.
Il n’y a aucune constante existence, ni de notre être ni de celui des objets. Et nous, et notre jugement, et toutes choses mortelles vont coulant et roulant sans cesse.
L'homme n'est rien d'autre que son projet. Il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est donc rien d'autres que l'ensemble de ses actes, rien d'autres que sa vie.