La solution du problème que tu vois dans la vie, c'est une manière de vivre qui fasse disparaître le problème.
Je n'ai rien fait d'aujourd'hui. - Quoi, n'avez-vous pas vécu ?
Nous avons autant besoin de raisons de vivre que de quoi vivre.
Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre comme si tout était un miracle.
Les meilleurs de tous seront ceux qui savent seulement une chose : que, quoi qu'il se passe, tant que nous vivrons, nous aurons à vivre avec nous-mêmes.
Vivre sans aimer n'est pas proprement vivre.
Les passions font vivre l’homme, la sagesse le fait seulement durer.
Qui vit content de rien possède toutes choses.
Le sens de la vie c'est juste d'être en vie. C'est si clair, si évident et si simple.
Si ma conscience du passé et de l’avenir me rend moins conscient du présent, je dois commencer à me demander si je vis vraiment dans le monde réel.
Trois éléments entrent dans la composition totale de ton être : le corps, le souffle de vie qui t'anime, et l'intelligence. De ces trois éléments, deux te regardent bien, en ce sens que c'est à toi d'en prendre soin ; mais en vérité, il n'y a que le troisième qui soit réellement tien. Si tu sais écarter loin de toi, je veux dire de ta pensée, tout ce que font les autres hommes, tout ce qu'ils disent ; si même tu en écartes tout ce que personnellement tu as pu faire jadis, ou tout ce que jadis tu as pu dire, tout ce qui te trouble dans l'avenir, tout ce qui ne concerne que le corps qui t'enveloppe et le principe de vie que tu as reçu à ta naissance, sans que tu y sois pour lien, tout ce que roule à l'extérieur le tourbillon dont les flots t'environnent, de telle manière que la force intelligente, dégagée de l'empire du destin, pure et libre, vive de son propre fonds, pratiquant la justice, acceptant tout ce qui lui arrive, et ne disant jamais que la vérité ; si, dis-je, tu isoles de ton esprit ainsi disposé toutes les relations du corps, dont il subit le contact, du temps qui doit suivre, du temps qui a précédé, tu deviendras comme le dit Empédocle : « Un Sphœrus arrondi, goûtant son fier repos. » Et enfin, si tu t'appliques à ne vivre que là où tu vis, c'est-à-dire dans le présent, à ces conditions, tu pourras jusqu'à la mort passer ce qui te reste d'existence sans trouble, avec dignité, et en un constant accord avec le génie qui te gouverne.
De ma volonté d'être en bonne santé, de ma volonté de vivre, j'ai fait ma philosophie…
Vivre, ce n'est pas respirer, c'est agir ; c’est faire usage de nos organes, de nos sens, de nos facultés, de toutes les parties de nous-mêmes, qui nous donnent le sentiment de notre existence.
Mais il faut toute une vie pour apprendre à vivre et, ce qui te paraîtra peut-être encore plus surprenant, il faut toute une vie pour apprendre à mourir.
Comment vivre ? Dès qu'on essaie de répondre intelligemment à cette question, on fait de la philosophie.
Je veux vivre encore pendant trois ou quatre livres.
Il n'est pas possible de vivre de manière agréable sans vivre de manière prudente, belle et juste, pas plus qu'on ne peut vivre de manière prudente, belle et juste sans vivre de manière agréable.
En quelque sorte, vivre c'est sans cesse mourir et se rajeunir. Autrement dit, on vit de la mort de ses cellules, comme une société vit de la mort de ses individus, ce qui lui permet de rajeunir.
La manière de vivre du poète devrait être si simple que les influences les plus ordinaires le réjouissent, sa gaieté devrait pouvoir être le fruit d’un rayon de soleil, l’air devrait suffire pour respirer et l’eau devrait suffire pour l’enivrer.
Les femmes d'aujourd'hui sont en train de détrôner le mythe de la féminité ; elles commencent à affirmer concrètement leur indépendance ; mais ce n'est pas sans peine qu'elles réussissent à vivre intégralement leur condition d'être humain.
La morale répond à la question : « Que dois-je faire ? ». L'éthique, à la question : « Comment vivre ? ».
Quand je peins la maladie et le vice, c’est, au contraire, une saine extériorisation. C'est une saine réaction qu'on doit apprendre pour vivre.
Mais il faut apprendre à vivre tout au long de sa vie, et, ce qui t'étonnera davantage, il faut, sa vie durant, apprendre à mourir.
Tu dois vivre dans le présent, te lancer au-devant de chaque vague, trouver ton éternité à chaque instant.
Notre grand et glorieux chef-d'œuvre, c'est vivre à propos.
Nous devons vivre et traiter avec le désordre.
Ce qui réclame si impétueusement l'existence, c'est, indirectement, l'individu seul ; directement et réellement, c'est la volonté de vivre, qui est une et la même chez tous.
Vivre consiste à agir.
Enseigner comment il faut vivre sans certitude et cependant sans être paralysé par l'hésitation est peut-être la chose primordiale que la philosophie de notre temps peut encore offrir à ceux qui l'étudient.
L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement.