Où tout est bien, rien n’est injuste. La justice est inséparable de la bonté.
Vaincre la pauvreté n'est pas un geste de charité. C'est un acte de justice.
La justice ne demande pas de salaire.
La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique.
Il n'est pas juste de mettre la force au-dessus de la saine sagesse.
Si nous ne maintenons pas la Justice, la Justice ne nous maintiendra pas.
Il faut que les principes d'une politique soient faits de justice et de vérité.
Et c'est pourquoi souvent on considère la justice comme la plus parfaite des vertus, et ni l'étoile du soir, ni l'étoile du matin ne sont ainsi admirables. Nous avons encore l'expression proverbiale : « Dans la justice est en somme toute vertu ».
La vérité ne porte jamais préjudice à une juste cause.
A force d'être juste on est souvent coupable;
L'affection ou la haine changent la justice de face.
Une extrême justice est souvent une injure.
Le sage mériterait le nom d’insensé, et le juste celui d’inique, s’il poursuivait la vertu elle-même au delà des bornes.
La vérité parle un langage sans détour, et la justice n'a que faire d'explications compliquées. Elle trouve en soi son opportunité, tandis que l'injustice, viciée en son essence, réclame des sophismes pour remède.
Ce n'est qu'au prix d'une ardente patience que nous pourrons conquérir la cité splendide qui donnera la lumière, la justice et la dignité à tous les hommes. Ainsi la poésie n'aura pas chanté en vain.
C'est cette force qui maintient en tout temps l'opinion juste et légitime sur ce qu'il faut craindre et ne pas craindre que j'appelle et définis courage.
Pour se soustraire à la force, on a été obligé de se soumettre à la justice : la justice ou la force, il a fallu opter entre ces deux maîtres ; tant nous étions peu faits pour être libres.
Aller devant le juge c'est aller devant la justice, car le juge tend à être comme une justice vivante
La faveur est directement opposée à la justice qui est la principale vertu du prince.
Nous sommes susceptibles d’amitié, de justice, d’humanité, de compassion et de raison. Ô mes amis ! qu’est-ce donc que la vertu ?
Entre les animaux qui n'ont pu faire de conventions pour ne pas se nuire réciproquement, il n'y a ni justice ni injustice ; et il en est de même des nations qui n'ont ni pu ni voulu faire de conventions pour le même objet.
Il y a des semences de bonté et de justice dans le cœur des homme. Si l’intérêt propre y domine, j’ose dire que cela est, non-seulement selon la nature, mais aussi selon la justice, pourvu que personne ne souffre de cet amour-propre, ou que la société y perde moins qu’elle n’y gagne.
Il faut de la force assurément pour tenir toujours la balance de la justice droite, entre tant de gens qui font leurs efforts pour la faire pencher de leur côté.
Les règles de la justice et de l'honneur conduisent presque toujours à l'utilité même.
Si l'homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout.
Ce passage de l’état de nature à l’état civil produit dans l’homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l’instinct.
La vertu, chez les uns, c'est peur de la justice ; chez beaucoup c'est faiblesse ; chez d'autres, c'est calcul.
Quand on peut accomplir sa promesse sans manquer à la justice, il faut tenir sa parole.
L'homme juste produit la justice hors de lui parce qu'il porte la justice en lui.
Chez l’homme vertueux, la sévérité est voisine de la justice.