L'aspect le plus triste de notre vie aujourd'hui est que la science acquière les connaissances plus vite que la société n'acquière la sagesse.
Article IV – La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Les citoyens des sociétés démocratiques devraient prendre des cours d’auto-défense intellectuelle pour se protéger contre la manipulation et le contrôle.
Et, quand nous disons que l'homme est responsable de lui-même, nous ne voulons pas dire que l'homme est responsable de sa stricte individualité, mais qu'il est responsable de tous les hommes.
Article XVI - Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.
Article XV – La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.
Article V – La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
La société est composée de deux grandes classes : ceux qui ont plus de diners que d'appétit, et ceux qui ont plus d'appétit que de diners.
Une société n'est forte que lorsqu'elle met la vérité sous la grande lumière du soleil.
Il n'est pas de société civile sans lois.
La société est donc aussi ancienne que le monde.
La société de masse ne veut pas la culture mais les loisirs.
On dit souvent que nous vivons dans une société de consommateurs et puisque le travail et la consommation ne sont que deux stades d’un même processus imposé à l’homme par la nécessité de la vie, ce n’est qu’une autre façon de dire que nous vivons dans une société de travailleurs.
En quelque sorte, vivre c'est sans cesse mourir et se rajeunir. Autrement dit, on vit de la mort de ses cellules, comme une société vit de la mort de ses individus, ce qui lui permet de rajeunir.
Une société corrompue est une société dans laquelle les hommes ne savent plus exercer leur liberté.
Nos besoins et nos jouissances ont leur source dans la société; la mesure s'en trouve donc dans la société, et non dans les objets de leur satisfaction. Étant d'origine sociale, nos besoins sont relatifs par nature.
A vrai dire, on ne va pas soi-même dans le monde, mais on y envoie à sa place une poupée habillée, que l'on travestit à volonté.
Je considère que c'est le devoir de tous ceux qui, solitaires, vont leur propre chemin, de faire part à la société de ce qu'ils ont découvert au cours de leur voyage d'exploration, que ce soit une fontaine fraîche pour ceux que tourmente la soif, ou que ce soit le désert stérile de l'erreur. Dans la première éventualité, on aide son prochain, dans la seconde on l'avertit.
L'homme est naturellement bon et c'est la société qui le déprave.
La dépendance est née de la société.
Il y a des semences de bonté et de justice dans le cœur des homme. Si l’intérêt propre y domine, j’ose dire que cela est, non-seulement selon la nature, mais aussi selon la justice, pourvu que personne ne souffre de cet amour-propre, ou que la société y perde moins qu’elle n’y gagne.
Dans un État, c'est-à-dire dans une société où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et à n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir.
Non content d’être imbriqué dans la société, le moi lui doit son être-là au sens le plus littéral.
Les passions dont nous prétendons tous avoir honte sont le principal soutien d'une société.