Les dissonances du monde sont comme les querelles des amants. La réconciliation habite la dispute, et tout ce qui a été séparé se rassemble.
Le monde est tout ce qui a lieu.
Se réveiller, c'est se mettre à la recherche du monde.
Le monde n'est que variété et dissemblance.
Dans ce monde qui se dessèche, si nous ne voulons pas mourir de soif, il nous faudra devenir source.
Ainsi dans la mort, le monde n'est pas changé, il cesse.
Tout ce qui est accordé avec toi est accordé avec moi, ô Monde ! Rien de ce qui, pour toi, vient à point, n’arrive, pour moi, trop tôt ou trop tard.
Si l'on m'apprenait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier.
Je ne puis vivre, expérimenter, penser ; je ne puis agir et porter de jugements de valeur dans un monde autre que celui qui trouve en moi et tire de moi-même son sens et sa validité.
La Paix doit commencer au-dedans de nous-mêmes; chacun doit la faire grandir en lui pour qu'elle s'étende sur le monde.
Nous sommes tous en pratique ensorcelés par les mots. Nous les confondons avec le monde réel, et essayons de vivre dans le monde réel comme si c'etait le monde des mots.
Un mythe est une image à travers laquelle nous essayons de donner un sens au monde.
Nous avons tous les jours sous les yeux l'exemple de l'univers, où une infinité d'actions mécaniques indépendantes concourent pour constituer un ordre qui, à travers les variations, reste fixe. Aussi aimons-nous la beauté du monde, parce que nous sentons derrière elle la présence de quelque chose d'analogue à la sagesse que nous voudrions posséder pour assouvir notre désir du bien.
Le monde n’est que métamorphose ; la vie n’est que ce qu’on en pense.
Le conflit entre la prudence et la passion remplit toute l'histoire du monde.
Le monde commun est ce qui nous accueille à notre naissance, ce que nous laissons derrière nous en mourant. Il transcende notre vie aussi bien dans le passé que dans l’avenir ; il était là avant nous, il survivra au bref séjour que nous y faisons. Il est ce que nous avons en commun non seulement avec nos contemporains, mais aussi avec ceux qui sont passés et avec ceux qui viendront après nous.
Il faut une science politique nouvelle à un monde tout nouveau.
Chaque matin, les hommes et les femmes qui prennent soin de la parcelle du réel qui leur est confiée sont en train de sauver le monde, sans le savoir.
Si nous ne pouvons changer le monde, changeons du moins notre propre vie et vivons-là librement.
La Raison gouverne le monde.
Le monde est plein de contradictions.
Être homme, c'est précisément être responsable. C'est connaître la honte en face d'une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire que les camarades ont remportée. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde.
Si le monde n'est rien sans nous, nous ne sommes rien sans le monde.
Un jour, espérons-le, le globe sera civilisé. Tous les points de la demeure humaine seront éclairés, et alors sera accompli le magnifique rêve de l'intelligence : avoir pour patrie le Monde et pour nation l'Humanité.
Tout ce monde visible n’est qu’un trait imperceptible dans l’ample sein de la nature.
Le monde n’est pas une fabrique et les animaux ne sont pas des produits à l’usage de nos besoins.
Connais le monde, et sais le tolérer : Pour en jouir, il le faut effleurer.
Exister c’est oser se jeter dans le monde.
Le monde est vieux, dit-on : je le crois ; cependant Il le faut amuser encor comme un enfant.
Le monde, chère Agnès, est une étrange chose.