La nature vulgaire se distingue par le fait qu'elle garde sans cesse son avantage en vue et que cette préoccupation du but et de l'avantage est elle-même plus forte que l'instinct le plus violent qu'elle a en elle.
En art comme en amour, l'instinct suffit.
Nous ne devons jamais l'oublier, même nos interprêtations les plus fines, les plus philosophiques, ont un soubassement instinctif.
L'homme n'est ni bon ni méchant, il naît avec des instincts et des aptitudes.
Conscience ! Conscience ! Instinct divin.
Le bon instinct n'a pas besoin de la raison, mais la donne.
La raison n'est qu'un instinct merveilleux et inintelligible présent dans notre âme.
Je ne crois nullement que le dernier mot de la sagesse soit de s’abandonner à la nature, et de laisser libre cours aux instincts : mais je crois qu’avant de chercher à les réduire et domestiquer, il importe de les bien comprendre – car nombre des disharmonies dont nous avons à souffrir ne sont qu’apparentes et dues uniquement à des erreurs d’interprétation.
Ce passage de l’état de nature à l’état civil produit dans l’homme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice à l’instinct.