L’homme libre ne pense à rien moins qu’à la mort, et sa sagesse est une méditation non de la mort, mais de la vie.
Chaque journée est une petite vie, chaque réveil et chaque lever une petite naissance, chaque frais matin une petite jeunesse, et chaque coucher avec sa nuit de sommeil une petite mort.
La mort n'est rien pour nous, puisque quand nous sommes, la mort n'est pas là et, quand la mort est là, nous ne sommes plus.
Les rumeurs concernant ma mort sont très exagérées.
Une journée bien remplie donne un bon sommeil. Une vie bien remplie donne une mort tranquille.
L'amour l'emporte sur la mort, mais il arrive qu'une petite mauvaise habitude l'emporte sur l'amour.
Qui n’a plus qu’un moment à vivre, N’a plus rien à dissimuler.
Le sommeil et la mort sont des frères jumeaux.
Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement.
Après votre mort, vous serez ce que vous étiez avant votre naissance.
La mort n'est pas un événement de la vie. On ne vit pas la mort. Si l'on entend par éternité non la durée infinie, mais l'intemporalité, alors il a la vie éternelle celui qui vit dans le présent.
Il n'y a pour l'homme que trois événements: naître, vivre et mourir. Il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre.
Ainsi dans la mort, le monde n'est pas changé, il cesse.
La mort est l’inconnu où chacun d’entre nous a vécu avant de naître.
Maintenant habitue-toi à la pensée que la mort n'est rien pour nous.
À cause de la mort, tous les hommes habitent une cité sans remparts.
La mort d'un homme est davantage l'affaire des survivants que la sienne.
La Mort ne surprend point le sage ; Il est toujours prêt à partir
La vraie sociabilité consiste davantage dans la continuité successive que dans la solidarité actuelle. Les vivants sont toujours, et de plus en plus, gouvernés nécessairement par les morts : telle est la loi fondamentale de l'ordre humain.
La mort... ne vous concerne ni mort ni vif : vif, parce que vous êtes ; mort, parce que vous n'êtes plus.
L'humanité se compose de plus de morts que de vivants.
Ce n’est pas à porter la faim et la misère chez les étrangers qu’un héros attache la gloire, mais à les souffrir pour l’État ; ce n’est pas à donner la mort, mais à la braver.
Celui qui ne sait pas ce que c'est que la vie, comment saura-t-il ce que c'est que la mort ?
L'homme n'est pas condamné à mort, il est condamné à vivre.
La peur de la mort fait aimer le travail, qui est toute la vie.
C'est par sa mort parfois qu'un homme montre qu'il était digne de vivre.
J'ai une grande nouvelle triste à t'annoncer : je suis mort.
Chaque instant de la vie est un pas vers la mort.
Depuis le jour de ma naissance, ma mort s'est mise en marche. Elle marche à ma rencontre, sans se presser.
Contre de telles gens, quant à moi, je réclame. Ils ôtent à nos cœurs le principal ressort ; Ils font cesser de vivre avant que l'on soit mort.